Journée de la Terre 2020

Journée de la Terre 2020

Veolia lance un podcast hebdomadaire incitant à réfléchir avec ses invités
sur « Et demain : quitte ou double pour l’écologie ? »

La Journée de la Terre (22 avril) célèbre son 50e anniversaire sur le thème de “l'action pour le climat”, le  changement climatique étant le plus grand défi pour l’avenir de la planète. Cette journée vise à montrer la nécessité de passer à l’action et d’agir pour l’environnement. A cette occasion, Veolia lance avec la revue de prospective Usbek & Rica, ses « rendez-vous du mercredi » : une série d’interviews d’experts sur le thème « Et demain : quitte ou double pour l’écologie ? ». Ces réflexions croiseront les approches politiques, sociales et environnementales : Elles interrogeront la place de la crise écologique que nous connaissons au regard de la crise sanitaire et économique inédite que nous traversons aujourd’hui. Et demain : quitte ou double pour l’écologie ?


Veolia se mobilise pour penser “le monde d'après” : alors que l'économie mondiale est mise à l'arrêt par la
pandémie du Covid-19, tous les regards se tournent déjà vers le « jour d'après » avec des injonctions
contradictoires. D’un côté, il faut relancer les appareils productifs et la consommation pour amortir la crise
économique. De l'autre, un changement radical de paradigme plaide pour une économie plus sobre. Les
scientifiques pensent que les pandémies se reproduiront si nous ne mettons pas un terme à nos pratiques
écocidaires. Notre modèle de société doit évoluer. Il faut faire en sorte que la reprise économique n’anéantisse
pas tous nos efforts pour préserver la planète. La crise environnementale doit nous mobiliser autant que la
crise sanitaire. 


Les trois premiers intervenants de ces nouveaux « Rendez-vous du mercredi »

 

  • Dominique Bourg, professeur honoraire à l'université de Lausanne (Suisse), s'exprimera sur l’écologie politique : l’épidémie du Covid-19 est-elle un énième avertissement de la nature face à la destruction de nos écosystèmes ? Reviendrons-nous au « monde d'avant » ? La sortie de crise polarisera-t-elle la société par une nouvelle crise sociale ?

 

 

  • Julia Marton Lefèvre, ancienne directrice générale de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature, abordera l'instrumentalisation du vivant par l'humain qui est responsable de cette pandémie. Sommes-nous prêts à changer de modèle économique au nom de notre propre santé par une prise de conscience anthropocentrée et court-termiste ? Doit-on changer notre rapport au vivant pour accélérer la transition écologique ? Comment éviter de renouer avec une économie dévastatrice pour l'environnement ?
  • Pour le PDG de Veolia Antoine Frérot, la crise actuelle doit nous aider à mettre en lumière les points de vulnérabilité de nos modèles économiques. Toutes les entreprises aujourd’hui se doivent de repenser leurs activités et leur fonctionnement pour les rendre plus résilients et toujours plus utiles à la société. La crise est en cela une opportunité. ll faut savoir que l’état de notre planète n’est pas sans rapport avec la crise actuelle et celles certainement à venir. La crise écologique reste une priorité à ne surtout pas négliger même si, aujourd'hui, la priorité absolue est bien sûr donnée au règlement de la crise sanitaire. Les crises environnementales, comme celle du climat ou de la biodiversité, s’inscrivent en effet sur le long terme. Leurs impacts ont un caractère plus irréversible. Il faut aujourd’hui profiter de ce contexte unique pour repenser en profondeur nos modes de production et de consommation. 

    Prochains rendez-vous :

Antoine Frérot, le 06/05


Veolia s’engage concrètement pour une relance verte

Antoine Frérot a signé “l’appel Green Recovery” lancé le 14 avril à l'initiative de l’Eurodéputé Pascal Canfin qui
préside la commission de l'environnement et de la santé publique du Parlement européen. Cet appel à une
relance verte a déjà été signé par plus de 120 décideurs qui s’engagent :

« Nous appelons à une alliance mondiale de décideurs politiques, de chefs d'entreprise et de dirigeants
financiers, de syndicats, d'ONG, de groupes de réflexion et de parties prenantes à soutenir et à mettre en
œuvre des paquets d'investissement pour la relance verte et la biodiversité, qui accéléreront la transition vers
la neutralité climatique et des écosystèmes sains. Le Covid-19 ne va pas chasser la crise climatique. Ces deux
batailles, ne les opposons pas, mais gagnons-les ensemble. C’est cela qui nous rendra plus forts. »